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Guide de la housse de couette bio
Les consommateurs sont de plus en plus amateurs de linge de lit en textile bio, et ils apprécient tout particulièrement de dormir dans des housses de couettes en textile bio. En contact des nuits durant avec leur linge de lit, ils prennent conscience des dangers que nous font encourir les textiles. Que ce soit sur le plan environnemental ou celui de la santé, les textiles traditionnels représentent parfois de gros risques.
Les housses de couette que l’on trouve dans le commerce sont pour la plupart réalisées en textile synthétique ou en fibres naturelles de mauvaise qualité. Les procédés de fabrication font appel à des produits dangereux pour notre santé : le blanchiment, les teintures, les apprêts contiennent des substances chimiques parfois extrêmement nocives. Les housses de couette en tissus bio quant à eux répondent à la nécessité de protéger notre santé. Elles sont exemptes de produits toxiques et préservent notre environnement. Cela explique le développement toujours plus important du marché du textile bio.
1 – Housse de couette bio et son histoire
Au fil du temps, les habitudes pour dormir, se couvrir et se réchauffer durant la nuit, a évolué. Le linge de lit a dû s’adapter aux frimas de l’hiver ou à la chaleur de l’été pour apporter un maximum de confort et de bien être durant le sommeil.
Quand apparaît la housse de couette et pourquoi ?
La couette apparaît au Moyen-Age dans les pays scandinaves. Il s’agissait en fait d’une tradition consistant à offrir aux couples de jeunes mariés un sac rempli de duvet d’oie ou de canard. Disposé sur le matelas, celui-ci servait à lutter contre le froid durant les nuits d’hiver. Son usage a peu à peu évolué jusqu’à devenir la couette que l’on utilise de nos jours.
Au fil du temps la taille des lits a changé. Elle s’est adaptée ainsi à la taille croissante des dormeurs pour leur offrir toujours plus de confort. Cette évolution se poursuit aujourd’hui. Il existe ainsi la taille de lit standard (140 x 190 cm) au lit King size (160 x 190 ou 200 cm) puis au lit Queen size (180 x 200 cm) pour les lits 2 personnes. De la même façon, les façons de se couvrir ont évolué, elles aussi. On a ainsi remplacé peu à peu les couvertures par des couettes. De nos jours, on trouve non seulement des couettes garnies de duvet mais aussi des couettes au garnissage synthétique. Leur taille s’adapte à celle du lit. La housse de couette apparaît pour protéger la couette et faciliter son entretien.
Couettes et housses de couettes prennent de plus en plus place dans nos chambres à coucher. Elles constituent un élément pratique, plus facile à entretenir qu’une couverture. Colorées, unies ou à motifs, elles deviennent aussi, de ce fait, un accessoire indispensable de la décoration de nos chambres.
Les housses de couettes suivent la même évolution et l’on trouve sur le marché des housses de couettes en fibres naturelles ou en matières synthétiques.
Vers le bio…
Dans les années 60, 10 ans après l’apparition de l’agriculture biologique, on commence à croire à cette alternative et aux bienfaits qu’elle peut nous apporter. Elle permet en effet de contrer les effets néfastes sur notre santé et l’environnement d’une agriculture intensive ayant recours à l’utilisation de produits chimiques.
Avec notre besoin constant et grandissant de recherche du bien-être, de respect de l’environnement et de protection de notre santé, nous recherchons des produits sains, naturels. Nous cherchons à éviter les produits issus de la pétrochimie, sources de bien des maux…
2 – Pourquoi choisir des textiles Bio pour sa housse de couette ?
De nos jours, bien des housses de couette sont fabriquées en Asie (Chine, Inde et Turquie principalement). Ces pays sont de gros producteurs de coton et leur main d’œuvre est peu coûteuse. Cela les rend plus compétitifs et explique qu’ils envahissent les marchés occidentaux. Mais il ne faut surtout pas négliger le fait que leur législation les autorise à utiliser des substances toxiques, au cours des différents cycles de fabrication. Nous dormons donc parfois dans des housses de couette contenant des produits dangereux pour notre santé.
Le choix des consommateurs s’oriente vers les housses de couette en fibres naturelles (coton, lin, chanvre) plutôt qu’en tissus synthétiques (issus de la carbochimie et de la pétrochimie). Ces derniers contiennent des produits nocifs et polluants.
Industrie textile, une industrie polluante
Avec l’industrie pétrolière, la filière textile est l’une des plus polluantes. Elle participe, en effet, à la pollution des cours d’eau avec les produits toxiques qu’elle y rejette. Ce qui a pour conséquence le déséquilibre des milieux aquatiques et des effets sur la santé de l’homme. Elle génère également 1.2 milliard de tonnes de gaz à effet de serre. La moitié est due à la production textile et l’autre moitié aux consommateurs, eux-mêmes, lors du lavage, du séchage et du repassage.
De même, divers autres facteurs impactent considérablement l’environnement. La fabrication textile exige en effet une grosse consommation d’eau. Elle utilise des énergies fossiles (pétrole, gaz naturel et charbon), responsables d’émissions de CO2. Elle contribue aussi à l’appauvrissement de nos réserves en énergies non renouvelables.
Textile et pollution
Par ailleurs, les textiles synthétiques sont difficiles à recycler et représentent des risques pour notre santé. Leur fabrication provient des produits extraits de dérivés du pétrole ou du charbon.
D’autre part, la culture des fibres destinées à fabriquer du tissu traditionnel (non bio) induit souvent l’utilisation de produits toxiques tels qu’intrants, pesticides, insecticides… L’ANSES (Agence nationale de Sécurité Sanitaire) dénonce la présence, dans le produit fini, de résidus de ces substances, accumulés au cours de différentes étapes de la fabrication.
En effet, lors du processus de transformation de la fibre en tissu, le blanchiment du tissu ou la phase d’ennoblissement, notamment, impliquent des traitements souvent chimiques. On détecte aussi la présence de métaux lourds sur le tissu lors de l’emploi de certaines teintures.
Comme on passe 1/3 de notre temps dans un lit sous une couette, veillons à la qualité de nos housses de couettes. Notre peau et notre système respiratoire sont en contact durant tout le temps de sommeil avec notre housse de couette. Pour éviter l’impact toxicologique, nous sommes donc amenés à préférer les housses de couette en tissus bios ou en fibres naturelles, écologiques par nature. Les fibres naturelles, notamment le lin et le chanvre, sont dénuées de produits chimiques et respectent notre environnement.
3 – quel textile bio choisir pour une housse de couette
Les fibres synthétiques sont issues de la pétrochimie avec toutes les conséquences que cela suppose. Si elles apportent certaines propriétés aux tissus (infroissables ou ignifuge …), elles polluent aussi et sont souvent dangereuses pour notre santé car elles contiennent des substances toxiques.
Dormir dans une housse de couette synthétique suppose que notre peau, notre corps, notre système respiratoire soient soumis aux substances toxiques présentes pendant toute la durée de notre sommeil, soit 1/3 de notre temps ! Les tissus en fibres naturelles bio répondent, quant à eux, à des exigences.
Sachant tout cela, on préfèrera une housse de couette en fibre naturelle bio. Cela constitue une bien meilleure option que de choisir une couette en matière synthétique. Les tissus écologiques proviennent pour la plupart de fibres naturelles qu’elles soient d’origine végétale ou animale.
Les fibres naturelles Bio, alternative à la pollution
Les housses de couettes en tissu bio assurent un contact plus sain et agréable avec la peau. Elles apportent douceur et bien-être à nos nuits en favorisant un sommeil réparateur.
Le coton bio
Le coton est la fibre la plus utilisée au monde. Nous l’apprécions car elle apporte confort et fraîcheur et possède des propriétés d’absorption intéressantes. Cependant nous émettons des réticences à utiliser des housses de couette en coton lorsque l’on a conscience de la pollution qu’elle génère et les différences de qualité du coton.
Ce qui change avec le coton bio, c’est que sa culture est garantie sans OGM, sans traitement chimique. La fertilité du sol est respectée, la biodiversité maintenue, les émissions de gaz à effet de serre réduites. Les méthodes utilisées dans l’agriculture bio permettent d’économiser l’eau et d’en consommer 50% en moins comparée aux cultures intensives. Le coton est récolté à la main.
De plus, certains labels bio exigent le respect de quelques conditions lors de la transformation du coton en tissu. Il entre ainsi dans le cahier des charges d’exclure l’utilisation de chlore. On le remplace donc par de l’eau oxygénée lors de la phase de blanchiment du coton. Ils imposent également de n’utiliser que des teintures exemptes de métaux lourds ou autres composés chimiques dangereux.
Les textiles écologiques sont faits à partir de fibres ne subissent pas de traitement nécessitant des produits chimiques. Ils sont naturellement résistants à la moisissure et ils sont antibactériens. C’est le cas du lin et du chanvre.
Le Lin
La production de lin provenant d’Europe représente 80% de la production mondiale de fibre de lin. La France est le premier producteur mondial de lin. Le lin français d’une qualité exceptionnelle doit sa renommée à la conjugaison du climat océanique, des propriétés particulières des sols, de la tradition et de l’incomparable savoir-faire des liniers. Privilégions le local, utilisons du lin naturel français !
Il convient d’éviter les housses de couette en lin d’Asie d’une qualité médiocre. et de l’empreinte carbone
Le lin est une fibre écologique par excellence au même titre que le chanvre car il ne nécessite pas l’utilisation de produits toxiques.
Même si le lin est intrinsèquement bio, il existe quelques labels comme le label Terre de Lin ou Masters of Linen®.
Terre de lin est une coopérative certifiée GOTS. Elle regroupe des agriculteurs passionnés disposant d’un savoir-faire artisanal d’excellence. La certification Terre de lin garantit une production 100% française et respectueuse de l’environnement. Les textiles qu’elle commercialise proviennent des fibres les plus longues pour une résistance et une qualité optimales.
Masters of Linen® est le label des produits européens. Il garantit une traçabilité 100% européenne, de la culture au tissu de lin, s’engage à réduire l’empreinte carbone et à respecter l’environnement.
Les housses de couettes en lin respirent bien et conviennent aux personnes qui transpirent beaucoup ou pour les saisons chaudes. Elles sèchent rapidement. Elles s’embellissent avec le temps et les lavages. Elles ont besoin de repassage si l’on n’apprécie pas leur aspect froissé. Elles n’irritent pas les peaux sensibles et sont recommandées pour les personnes ayant des allergies.
Le Chanvre
La culture du chanvre a été prohibée en 1937 sous la pression des lobbies de la chimie et du pétrole. Le linge en chanvre a disparu au profit de linge en tissus synthétiques.
C’est la fibre textile la plus écologique. Elle pousse très vite et est très dense ce qui ne permet pas aux mauvaises herbes de gêner sa culture. Elle ne nécessite pas de traitement phytosanitaire, n’a pas besoin de beaucoup d’eau pour se développer et n’appauvrit pas les sols. Les fibres longues du chanvre sont d’une qualité incomparable.
Les housses de couette en chanvre sont antifongiques et antibactériennes. Elles sont très résistantes. Elles s’adoucissent au fur et à mesure des lavages. Elles sont appréciées car elles sont très enveloppantes et isolantes. Elles n’exigent pas de repassage et retrouvent leur gonflant après un passage au sèche-linge.
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4 – Les labels
On apprécie tout particulièrement les housses de couette en fibres naturelles pour leurs propriétés absorbantes, thermorégulatrices, antifongiques, antibactériennes. Elles offrent douceur, confort et bien-être. Le lin et le chanvre ne nécessitent aucun traitement chimique et sont donc naturellement sains. Pour le coton, on pourra se fier à certains labels. Chanvre et lin étant par essence écologique, les certifications ne sont pas obligatoirement nécessaires si l’on connaît la traçabilité des matières premières.
Un tissu certifié organique garantit que les fibres qui le composent ont poussé selon les principes de l’agriculture biologique et selon des méthodes naturelles sans aucun rejet toxique dans l’environnement.
Labels bio concernant la production
Le cahier des charges des tissus bio comporte des degrés d’exigences, en fonction des labels.
Il existe un bon nombre de labels Bio, plus ou moins exigeants.
Voici les spécificités de quelques uns des labels les plus fiables.
Le plus exigeant d’entre eux est le Label GOTS (Global Organic Textile Standards). Il détermine les conditions dans lesquelles se produisent les textiles biologiques. Il garantit donc une culture sans intrants ni consommation excessive d’eau. Il interdit l’utilisation de produits chimiques (tels que le chlore, les agents azurants, les colorants contenant des métaux lourds ou des composés azoïques).
Le label GOTS a des exigences équivalentes à celles du commerce équitable.
GOTS accorde sa certification lorsque la garantie que la production ne comporte aucune trace de produits nocifs est apportée. Les tissus bios sont fabriqués avec du fil lui-même certifié bio.
Le label Ecocert est un organisme de contrôle et de certification des produits. Il garantit la conformité des produits par rapport aux critères de l’agriculture bio et au commerce équitable. Il a pour mission d’inciter consommateurs et acteurs économiques à adopter des pratiques plus responsables.
Nordic Ecolabel est un écolabel scandinave d’une grande renommée. Il garantit la prise en compte de l’impact environnemental d’un produit dans sa globalité (sa provenance, sa consommation énergétique, la production,… jusqu’au recyclage des déchets). Il permet au consommateur de repérer les produits les plus écologiques.
Certifications concernant la transformation des fibres en textile
Les certifications peuvent intervenir pour les différentes phases de la production du textile.
Pour l’étape d’égrenage et de filature, il existe la certification SA 8000 (Social accountability 8000). Elle intervient dans le cadre du développement durable. C’est une certification basée sur l’application de normes internationales en matière de travail et sur le respect de la déclaration des droits de l’homme.
Concernant l’ennoblissement, la certification Oeko-Tex s’appuie sur le respect de la réglementation concernant l’utilisation de produits chimiques et le respect strict de ses propres exigences antiallergiques. Elle interdit notamment l’utilisation de colorants azoïques, le formaldéhyde, le pentachlorophénol, le cadmium, le nickel…
La certification Oeko Tex standard 100 plus assure également le respect de normes relatives à l’environnement.
En revanche, ce label ne garantit pas que la fibre utilisée est une fibre biologique.
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5 – Les produits dangereux absents d’une housse de couette en tissu bio
Les tissus issus de la filière textile traditionnelle subissent souvent des traitements chimiques lors des phases d’ennoblissement, de finition, de teintures… L’usage de colorants chimiques, d’apprêt ou autres substances toxiques constitue un risque réel pour la santé. Ceux-ci peuvent provoquer des brûlures, des irritations de la peau, du système respiratoire, déclencher des allergies, des cancers ou rendre stérile. Certaines housses de couette regorgent de produits chimiques et représentent un danger pour notre santé.
Quels sont les produits présents dans nos housses de couette et potentiellement mauvais pour notre santé ? Apprenons à mieux les connaître pour les éviter et les bannir de notre quotidien.
Les tissus bio sans produits toxiques
Les tissus bio sont, quant à eux, exempts de produits toxiques et par conséquent préservent notre santé.
Notre santé dépend en partie de la qualité de notre sommeil. Pour s’assurer un sommeil réparateur, il convient de rassembler les meilleures conditions : repas du soir léger, lumière douce, calme, température idéale et lit confortable et sain. Le choix du linge de lit et notamment de la housse de couette dans laquelle on va se lover toute la nuit contribue largement à la qualité de notre sommeil.
S’assurer que la matière de notre housse de couette nous convient est donc très important. Une personne qui transpire beaucoup préférera les housses de couette en lin car elles évacuent l’humidité générée par la transpiration et sèchent très vite. Le lin est une matière respirante. Dormir dans une housse de couette en lin offre ainsi des nuits de sommeil réparatrices indispensables pour se maintenir en bonne santé. Pour les personnes souffrant d’allergies, les housses de couettes en lin bio sont également préconisées étant naturellement anti bactériennes….Si l’on aime se sentir enveloppé et bénéficier des propriétés antifongiques, la thermorégulation, on optera pour une housse de couette en chanvre. Une housse de couette en coton convient lorsque l’on en apprécie la fraîcheur.
Si dormir dans une housse de couette en tissu bio nous protège et est garant de notre santé, il n’en est pas de même pour certaines housses de couette qui contiennent des substances dangereuses. Quelles molécules chimiques trouve-t-on dans les tissus non bio ? Quelles sont celles qui nous empoisonnent à petit feu et se diffusent dans notre environnement ?
La toxicité des substances présentes dans des produits non bio
Suite à des études épidémiologiques, le CIRC (Centre International de Recherche contre le Cancer), classe la fabrication textile dans les activités cancérogènes. Elles mettent en lumière les facteurs de risques liés aux substances chimiques utilisées. Ces études ont ainsi identifié des produits toxiques présents dans le linge que nous utilisons au quotidien. Voici ci-dessous une liste de quelques produits et leurs effets sur notre organisme et notre santé.
Les composés perfluorés (PFC)
Les tissus dits hydrofuges et anti-tâches contiennent des composés perfluorés (PFC). Il faut se méfier et éviter de s’exposer aux PFC car ils sont toxiques. Ils peuvent perturber les systèmes nerveux, endocrinien et immunitaire, le foie et générer des tumeurs.
Le perchloréthylène
De la même façon, le perchloréthylène est un solvant utilisé comme détachant pour le nettoyage à sec. On le soupçonne d’être cancérogène. Inhalé régulièrement, il semblerait qu’il augmente les risques de cancers de la langue de l’œsophage, des poumons, des intestins et de la, vessie.
Le chlore et l’ammoniaque
Dans le circuit traditionnel, on utilise aussi du chlore ou des azurants chimiques lors de la phase de blanchiment du coton. Le chlore, et plus particulièrement lorsqu’il est mélangé à d’autres produits comme l’ammoniaque, peut être à l’origine de brûlure ou impacter négativement notre appareil respiratoire.
Les agents azurants
Les agents azurants, quant à eux, sont utilisés pour donner au tissu un aspect plus blanc. Les agents azurants ne sont pas biodégradables c’est pourquoi ils sont absents des lessives écologiques. On ne connaît pas réellement l’impact de ces agents azurants sur nos sols et notre environnement.
Le formaldéhyde
Selon l’Organisation mondiale de la santé, le coton de Chine peut contenir cette substance cancérigène. Il augmente la résistance des tissus, on l’utilise pour fixer les couleurs, rendre les tissus infroissables, dans l’impression et l’apprêtage. Ce produit est très volatile, en le respirant il peut générer de graves problèmes respiratoires, des allergies. Il peut également créer des dommages sur le système endocrinien ou les reins et est cancérigène.
Le diméthylformamide
Le diméthylformamide est un solvant qui sert au traitement des tissus. Il est dangereux surtout pour le foie.
Les phtalates
Les phtalates se trouvent principalement dans la lessive et les détergents. Ils peuvent générer des cancers et causer des perturbations de l’appareil reproducteur.
Le pentachlorophénol (PCP)
Le pentachlorophénol (PCP) s’utilise en solution dans des solvants organiques. Son utilisation est réglementée depuis 1994. Elle est interdite pour bien des usages mais est tolérée dans l’imprégnation des fibres et tissus Dans la majorité des cas le PCP s’élimine par voie urinaire mais il peut provoquer des irritations cutanées, des conjonctivites ou une détresse respiratoire. Une forte exposition au PCP peut même être mortelle.
L’éthoxylates de nonylphénol
L’éthoxylates de nonylphénol est un composé chimique. C’est un tensioactif de synthèse, utilisé par l’industrie textile. Il est présent dans les lessives et les détachants pour tissu. Ils peuvent provoquer des irritations, des allergies de la peau et des troubles hormonaux. Les plus agressifs sont potentiellement cancérigènes. De plus, ils sont très polluants et parfois plus toxiques lorsqu’ils se libèrent dans l’environnement. En bio, les tensioactifs les plus dangereux sont remplacés par des tensioactifs doux, mais il existe aussi des tensioactifs naturels.
Les colorants azoïques
Les colorants azoïques sont utilisés pour les teintures des tissus et sont soumis à réglementation. Des composés toxiques peuvent entrer dans la composition de ces colorants. L’utilisation de produits qui présentent une trop forte concentration en amines aromatiques est interdite car jugée cancérigène. A moindre mal, ces produits peuvent provoquer eczéma, urticaire, et asthme.
L’activité humaine a vraisemblablement renforcé la présence des métaux lourds sur la planète. Les métaux lourds, aussi appelés éléments traces métalliques (ETM), jouent un rôle important dans le métabolisme. Fer, calcium, sodium, potassium, cuivre et fluor, par exemple, sont indispensables à l’homme. Les ETM constituent aussi malheureusement un réel danger pour l’homme et la planète. C’est pourquoi, certains d’entre eux sont très contrôlés.
Le plomb et le chrome
Dans la filière textile traditionnelle, la phase de teinture requiert souvent l’usage de métaux lourds (comme le plomb ou le chrome). Le plomb est le métal qui engendre le plus d’intoxications. On observe sur une personne empoisonnée par le plomb des douleurs à l’abdomen, hypertension…Le chrome représente quant à lui une menace limitée car il est utilisé en faibles concentrations…
Le cadmium
Le cadmium est utilisé en agriculture. Il se trouve dans les engrais du sol, les eaux usées, dans l’atmosphère autour de certaines usines. Une exposition régulière au cadmium peut conduire à des maladies respiratoires ou rénales. Elle peut en conséquence avoir pour effet de fragiliser les os, perturber la croissance, provoquer l’ostéoporose et des maladies cardio-vasculaires.
En plus de leurs propriétés naturelles, les housses de couette en tissu bio sont exemptes de ces produits chimiques parfois hautement toxiques.
On trouve également des composés toxiques dans les teintures, pour mieux le comprendre et trouver la bonne alternative, intéressons-nous de plus près aux teintures des tissus…
6- Housse de couette et teinture bio
Créées au XIXème siècle à base de pétrole, les teintures chimiques sont très nocives pour notre santé. Elles sont non seulement issues de la pétrochimie et contiennent aussi des métaux lourds, des colorants azoïques, des formaldéhydes et du chlore. Comme nous l’avons observé précédemment ces substances sont très toxiques et sont source de graves problèmes de santé.
Rejetées dans la nature, ces substances polluent également la nappe phréatique et par là-même, nos sols et notre environnement.
Elles sont donc à la fois un danger pour nos ressources en eau, notre planète et pour l’homme.
On pourrait en conséquence préférer aux colorants toxiques des pigments ou colorants naturels. De nombreuses plantes sont des plantes tinctoriales. On pense à la garance, au pastel, à l’indigo, au henné, au safran,… qui sont utilisés pour teindre le linge. Pour nos housses de couette bio, on pourrait opter pour ces teintures végétales mais il convient de s’en méfier. Ces teintures sont accompagnées le plus souvent de traitements chimiques dangereux destinés à fixer correctement la couleur sur les tissus.
Le meilleur comportement consiste donc plutôt à utiliser des teintures écologiques certifiées. Certaines teintures textiles écologiques ne contiennent aucun pesticide, aucun herbicide ou autre colorant cancérigène. C’est le cas des teintures certifiées. Elles répondent à de très hauts niveaux d’exigences en matière de danger et de toxicité des substances utilisées. Les teintures certifiées GOTS n’ont ainsi aucune incidence sur notre santé et ne polluent pas notre planète. Une housse de couette teinte avec des teintures certifiées GOTS est donc parfaitement saine.
7 – .Entretien de la housse de couette bio
Pour garder tous les bénéfices apportés par des housses de couette bio, il faudra veiller à bien entretenir le linge. Certaines matières telles que le lin et le chanvre s’embellissent au fur et à mesure des lavages. Le lin devient plus doux et ses teintures se patinent. Le chanvre retrouve son gonflant et sa douceur. Un bon entretien consiste à préserver les propriétés des fibres en respectant quelques consignes de base et en utilisant des produits adaptés, non polluants et non toxiques.
Les bons comportements permettent de garder ses housses de couette longtemps et de préserver notre environnement. Ils assurent aussi notre bien-être et la protection de notre santé.
Quelques conseils pratiques écologiques pour l’entretien de la housse de couette bio
- Bien entretenir son linge afin de le garder plus longtemps et d’éviter le gaspillage
- Vérifier la classe énergétique des appareils ménagers, lave-linge, sèche-linge. Lorsque l’on choisit son lave-linge, il faut veiller à ce que la capacité de la machine corresponde aux besoins réels. Cela évite de choisir une machine qui consommera trop d’énergie.
- Ne pas consommer trop d’eau. La consommation d’eau coûte souvent plus cher que la consommation d’électricité.
- Opter pour les programmes économiques. Ils mettent plus de temps à laver le linge mais ils consomment moins d’eau et d’électricité.
- Pour éviter de consommer trop d’énergie, laver à basses températures (on peut tout à fait obtenir un linge propre à 20°C, 30°C ou 40°C.
- Remplir suffisamment la machine mais sans dépasser le poids préconisé par le fabricant.
- Essorer à grande vitesse et privilégier également un essorage de classe A. Le linge sera ainsi parfaitement essoré ce qui réduit le temps de séchage.
- Préférer une cuve en inox plus solide et plus saine plutôt qu’une cuve en plastique.
- Profiter des heures creuses pour lancer les cycles de lavage et séchage en utilisant la fonction départ ou fin différé.
- Penser au recyclage du linge et des machines.
Quelques trucs pour garder une housse de couette saine
- Lavez toujours vos housses de couette neuves avant de les utiliser si vous n’en connaissez pas la provenance. Vous les débarrasserez ainsi d’une partie des produits toxiques en présence.
- Apprenez à lire les étiquettes de composition de votre housse de couette, vous éviterez d’utiliser des produits agressifs ou toxiques. Respectez les consignes de lavage indiquées sur les étiquettes d’entretien et apprenez à en reconnaître les pictogrammes.
- N’utilisez pas de chlore ni de solvants.
- Fabriquez vos lessives écologiques maison. Savon de Marseille, cristaux de soude, bicarbonate de soude, vinaigre blanc, huiles essentielles, sont des produits naturels efficaces et sans toxicité.
- Si vous ne souhaitez pas réaliser vos produits vous-mêmes, utilisez des produits d’entretien qui ne soient dangereux ni pour l’homme ni pour notre planète.
- Il existe des labels auxquels se fier pour choisir ses produits d’entretien. A titre d’exemple, Ecoconso est l’écolabel européen des lessives. Il s’attache à informer au mieux les consommateurs et met en avant les produits qui n’impactent pas l’environnement. Il évalue les performances des produits et vérifie leur composition, dispense des conseils concernant les dosages des produits, le décryptage des étiquettes…
