Couleur Chanvre, créateur de linge de maison d’exception
Choisir son linge de lit se fait selon des critères différents selon chaque personne. Certains privilégieront la douceur d’une matière, d’autres une matière dans laquelle ils n’auront ni trop chaud ni trop froid, d’autres enfin celle qui ne nuit pas à leur santé…
Des changements de comportement apparaissent avec le développement et les prises de conscience écologiques. Et cela pousse de plus en plus de consommateurs éco-responsables vers les produits bio ou issus du commerce responsable.
Le linge de lit est bien sûr concerné par ces nouvelles habitudes de consommation, on constate un réel intérêt des consommateurs pour le linge de maison Bio, en particulier de linge de lit…
Le choix des consommateurs s’oriente vers les fibres naturelles (coton, lin, chanvre) plutôt que vers les fibres synthétiques (obtenues à partir de produits de la carbochimie et de la pétrochimie).
Et c’est bien compréhensible, car on passe en moyenne ⅓ de sa vie à dormir, donc ⅓ de sa vie dans le linge de lit que l’on a choisi.
Le linge de lit à bas prix que l’on trouve couramment en grandes surfaces ou sur de nombreux sites internet, est fabriqué avec des matières synthétiques ou des fibres naturelles de mauvaise qualité, et utilise souvent des produits chimiques et des procédés qui ne respectent pas l’environnement.
De plus, ces articles de grande distribution ou de moindre qualité sont souvent teints et finis avec des colorants, des vernis, des apprêts et autres substances toxiques qui peuvent être redoutables pour la santé, irriter la peau, produire des émanations toxiques, des allergies, des cancers ou être causes de stérilité.
De très bonnes raisons de s’intéresser au linge de lit Bio.
De nouveaux courants de pensée ont émergés dans les années 1920, fondés sur le respect, dans la production agricole, des équilibres naturels plutôt que sur le recours à des traitements chimiques de la nature. Les travaux de recherche de J.W. Goethe et son approche de la nature ont inspiré des courants d’idées qui ont eux-mêmes donné naissance à l’agriculture biologique.
Le philosophe allemand Steiner énonce, par exemple, sa conception de la biodynamie basée sur les liens et synergies entre les humains, les animaux et les végétaux. L’agronome anglais Howard préconise l’agriculture organique. Le médecin suisse Rush partage ses théories sur l’agriculture biologique…
L’agriculture biologique n’apparaît en France que dans le début des années 50. Et ce n’est que dans les années 60 qu’une prise de conscience des effets néfastes de l’agriculture intensive et des pesticides sur l’environnement et la santé apparaît.
Les années 70 – 80 voient la multiplication de mouvements et d’associations souhaitant mettre en place des actions pour préserver la planète. L’agriculture alternative ou agriculture biologique est ainsi peu à peu reconnue par les pouvoirs publics et homologuée. Une législation est mise en place en France dans les années 90, puis une réglementation au niveau européen concernant les productions végétales et animales dans les années 2000.
De plus en plus de producteurs s’engagent dans le bio ou l’agriculture raisonnée et mettent sur le marché des produits labellisés bio. Nous trouvons aujourd’hui des produits bio dans l’alimentation, les cosmétiques, l’isolation, les teintures, etc…
En contact avec la peau et fabriqué de manière industrielle avec des produits chimiques et toxiques, le textile est cause de nombreux troubles et maladies. Pour pallier à cela, il arrive sur le marché de plus en plus de produits labellisé Bio, dans les secteurs de l’habillement, le linge de maison et linge de lit.
Le linge de lit Bio est le plus souvent composé de tissus en fibres naturelles, telles que le coton, le lin ou le chanvre.
Un textile bio est un textile qui suit les normes de l’agriculture biologique durant toute la chaîne de fabrication : à partir de la culture sans pesticides, ni OGM, ni herbicides, en passant par la récolte des matières premières, la fabrication responsable (avec utilisation d’intrants chimiques écologiques autorisés) jusqu’à sa mise sur le marché.
Il existe des organismes de certifications et de contrôle des acteurs de la filière textile biologique ainsi que de leurs produits. Le référentiel sur les textiles biologiques, Global Organic Textile Standard, ou GOTS, est la certifications la plus reconnue sur le marché.
Pour que le consommateur puisse s’y retrouver et être assuré que sa santé et l’environnement ne sont pas menacés, il existe des labels.
Pour l’obtention d’un label, le producteur doit soumettre son produit à un cahier des charges précis.
Mais attention, ce n’est pas parce que votre tissu est labellisé bio que toutes les étapes, notamment la teinture et l’ennoblissement, sont propres, donc bio.
De plus en plus de marques commercialisent des produits en textile bio pour répondre à une demande de consommateurs responsables et soucieux de préserver l’environnement. On trouve sur le marché des vêtements et également du linge de table et du linge de lit en textile bio.
Utiliser du linge de lit bio permet de préserver l’environnement, mais aussi de protéger sa santé, en évitant le contact avec des composants potentiellement toxiques.
Le caractère bio d’un textile, issu de fibres naturelles, ne modifie pas les caractéristiques de ce textile. La différence tient au fait que les fibres utilisées sont issues de l’agriculture biologique qui préserve la richesse de la terre, la biodiversité et réduit la consommation d’eau.
Les pesticides et engrais utilisés en agriculture biologique sont naturels (pièges à phéromone, utilisation de fumier ou de compost…). Les fibres naturelles devraient être transformées sans traitement chimique (notamment sans chlore) et les teintures utilisées, devraient être sans solvants ni autres produits toxiques, ni contenir de métaux lourds nuisibles à notre santé. Malheureusement dans l’industrie textile, certaines étapes de l’ennoblissement ne sont pas toujours bio
Pour qu’un linge de lit soit certifié bio, le fil utilisé ainsi que le tissage doivent être certifiés bio. Le linge doit donc être réalisé à partir de fibres naturelles. Les principales matières utilisées pour la fabrication de linge de maison et de linge de lit bio sont le coton, le lin et le chanvre. Les teintures utilisées ainsi que les apprêts doivent, eux aussi, être certifiés.
Le coton est la fibre végétale la plus demandée dans le monde. C’est une plante qui exige d’importantes quantités d’eau et nécessite beaucoup de traitements (engrais, pesticides et insecticides). La transformation du coton en fibre textile implique l’utilisation de produits nocifs (chlore, métaux lourds… lors du blanchiment, teintures…). Pour limiter l’impact de la production de coton sur l’environnement et la santé, des producteurs se sont donc tournés vers l’agriculture biologique. Dans la culture bio du coton, la consommation d’eau est plus faible mais reste néanmoins beaucoup plus importante que pour le lin ou le chanvre. L’utilisation de substances toxiques est réduite (mais pas inexistante) au cours des différentes étapes de production des textiles bio afin de commercialiser un linge de lit le moins nocif possible.
Il existe des labels bio, comme par exemple le label GOTS (Global Organic Textile Standard). Un label GOTS peut être attribué à chacune des étapes de transformation de la fibre. Pour qu’un tissu soit 100% bio, chaque étape devrait avoir été certifiée GOTS.
Le linge de lit en coton bio est choisi par les consommateurs pour sa facilité d’entretien, sa souplesse, sa douceur, son confort en toutes saisons et le fait qu’il soit plus sain pour l‘homme et l’environnement que le coton normal.
En revanche le linge de lit en coton bio n’est pas très isolant, ni très solide. Il a tendance à rétrécir et à se froisser, ce qui rend le repassage indispensable.
Lorsque l’on choisit du linge de lit en coton bio, il faudra s’intéresser au procédés de teinture. Des produits allergisants ou toxiques sont en effet utilisés à ce stade la plupart du temps.
Le lin, qui est une des plus anciennes fibres au monde, est une plante d’un peu plus d’un mètre, très résistante.
Le lin peut s’insérer dans une rotation de cultures et il a des effets bénéfiques sur les autres cultures. Lorsqu’il est bio, il ne nécessite pas d’engrais, n’a besoin que de peu de traitements herbicides (environ 3 par ans alors que le coton en exige 10 fois plus) et préserve la biodiversité. Sa culture permet de renforcer le sol, a un très bon rendement et diminue la présence de maladies, d’insectes et ravageurs, dans les sols.
Dormir dans du linge de lit en lin bio est idéal en été ou dans les pays chauds. Cette matière est en effet respirante, résistante, elle absorbe l’humidité, et confère une sensation de fraîcheur. Le linge de lit en lin est recommandé, tout comme le linge de lit en chanvre, aux personnes souffrant d’allergies car ces deux matières sont naturellement anallergiques. Cependant le lin se froisse facilement, il faut donc le repasser, et il a tendance à jaunir lorsqu’il est exposé à la lumière.
Le lin composant le linge de lit est souvent mélangé à la laine pour être plus chaud, à la soie pour être encore plus doux, ou à la viscose ou au polyamide pour moins se froisser.
Le chanvre est la fibre écologique par excellence, elle absorbe une grande quantité de CO2, elle nécessite très peu d’eau, n’exige pas de traitement (pesticides ou insecticides), elle a une croissance fulgurante, elle ressource les sols et les dépollue. Elle s’insère parfaitement dans une rotation de cultures.
Le chanvre français est pour une très faible part destiné à l’industrie textile en raison des difficultés à extraire les fibres textiles de la plante. En revanche, le chanvre est beaucoup utilisé pour l’alimentation ou le bâtiment. Il est cultivé principalement en Normandie et suit en général un process de fabrication écologique, même s’il n’est pas certifié bio.
Le linge de lit en chanvre est recommandé pour un sommeil sain et réparateur en toutes saisons. Il a un pouvoir isolant plus élevé que le lin et procure une sensation d’enveloppement très agréable. Cette matière naturelle possède des vertus exceptionnelles, elle est appréciée notamment pour sa résistance, son confort, ses propriétés antibactériennes, antifongiques, antiallergiques, son aptitude au gonflement qui la rend souple et lui confère un tomber exceptionnel. Au surplus, cette matière ne nécessite pas d’être repassée.
Notre linge de lit peut nous empoisonner ! Nous passons 250 000 heures, soit 1/3 de notre vie au contact de nos draps et soumettons notre corps à des substances qui peuvent être extrêmement toxiques et génératrices d’allergies, ou d’affections plus graves telles que cancers ou stérilité.
Pour rendre notre linge de lit plus doux, plus facile d’entretien, plus facile à repasser, plus chatoyant, plus coloré, des produits particulièrement nocifs sont souvent ajoutés au moment de leur fabrication. Ces produits sont de véritables poisons pour l’homme, outre le fait qu’ils nuisent à l’environnement.
Voici quelques produits pouvant être détectés dans notre linge de lit et notre environnement et figurant parmi les plus nocifs pour notre santé. Beaucoup sont interdits en Europe mais encore utilisés ailleurs. Et la difficulté réside dans la possibilité de détecter leur présence car les tests sont très rares et souvent inefficaces.
Les colorants azoïques, par exemple, peuvent être à l’origine d’allergies de la peau, d’atteintes aux reins, au foie et sont cancérigènes. Ils ont été interdits en Europe depuis 2002 mais sont toujours utilisés dans d’autres pays, notamment en Asie.
Les PFC sont utilisés pour empêcher les graisses et l’humidité de pénétrer dans les fibres. Ils peuvent entraîner des perturbations de la thyroïde et font partie des perturbateurs endocriniens. Il convient de se méfier de la mention « sans repassage » car cela peut révéler la présence de ces composés perfluorés.
Le formaldéhyde est souvent présent dans les vêtements synthétiques, le linge de maison (draps, oreillers, rideaux) car il diminue la froissabilité des textiles, et les rend plus résistants et hydrofuges. Il fixe les colorants et ainsi le textile ne se décolore pas à la première lessive. Il est considéré comme une substance cancérigène. Comme il est très volatile, le formaldéhyde provoque des irritations des yeux et des voies respiratoires, de l’eczéma et des inflammations de la peau.
De nombreux textiles sont traités pour retarder la propagation du feu avec des polybromodiphényléthers qui sont également dangereux pour la santé.
Attention également au produit utilisé dans les pressings lors de nettoyage à sec, le perchloroéthylène est suspecté lui aussi d’être cancérigène (cancers du foie, des reins, de l’œsophage, du col de l’utérus ou de la vessie).
Pour lutter contre les risques que ces produits peuvent faire encourir à notre santé, il convient de se poser les bonnes questions.
Lorsque nous choisissons notre linge de lit, il est important de bien vérifier la matière qui le compose. Est-ce une matière synthétique (et donc bourrée de produits chimiques issus de l’industrie pétrolière) ou est-ce une matière naturelle, donc plus saine, comme le chanvre, le coton ou le lin ?
Ces fibres naturelles sont-elles bien cultivées de manière écologique ? Cette fibre ne consomme-t-elle pas trop d’eau ? Quels produits sont utilisés pour sa culture (sans pesticides, OGM ou herbicides) ? Lors du processus de fabrication du textile, on doit se demander quels produits ont été utilisés et s’assurer qu’il n’y a pas de colorants ou teintures toxiques, de fixateur, imperméabilisant, de phtalates et autres métaux lourds… Toutes ces questions ont une réponse un peu plus claire lorsque l’on choisit le linge de lit naturel ou bio. Mais en tout état de cause, la traçabilité des articles est essentielle, une simple mention « made in France », par exemple, n’est pas suffisante.
Le transport de produits a également un impact sur l’environnement et notre santé avec les émissions de CO² et la pollution générée. On choisira donc de préférence un produit qui n’a pas parcouru de trop grandes distances.
Lorsque l’on choisit une lessive, un adoucissant, des détachants, on prendra l’habitude de vérifier la composition du produit et dans la mesure du possible on optera pour des produits écologiques.
Le produit aura-t-il une seconde vie (lorsque l’on sait que 1/4 des déchets produits par les français sont des déchets textiles…)?
Il est préférable de laver son linge de lit avec des poudres de lavage bio avant de l’utiliser. Cela permet d’éliminer une partie des produits potentiellement perturbateurs endocriniens dont regorgent les textiles.
Opter pour du linge de lit naturel ou bio est forcément un choix plus judicieux pour préserver sa santé. Ces produits ont en général une bonne traçabilité et sont souvent labellisés. On connaît ainsi leur provenance et la façon dont ils ont été fabriqués… Mais cela ne garantit pas que le produit est sain, car certains labels autorisent l’utilisation de produits dangereux sans en connaître réellement les effets. Il faut se méfier des labels utilisés à des fins marketing plutôt que pour préserver notre santé.
Lorsque l’on évoque le linge de lit naturel ou bio, qu’il soit en coton, lin ou chanvre, on pense aussi au commerce équitable. En effet l’agriculture biologique ou responsable est, pour des raisons éthiques, souvent associée au commerce équitable et il n’est pas rare de voir des produits de linge de lit labellisés Bio ET équitables.
Avec la mondialisation, des échanges internationaux de marchandises et de services se sont développés. Des liens d’interdépendance entre les nations se sont créés à leur tour. Dans le commerce international, les plus puissants imposent leurs règles aux petits producteurs et achètent à bas prix sans tenir compte des conditions de travail déplorables et des salaires de misère des travailleurs.
Le commerce équitable est né de la volonté de réduire les inégalités entre pays riches et pays pauvres et de lutter contre la pauvreté. Il doit procurer un gain réciproque aux partenaires, et permet de satisfaire les besoins des producteurs, à commencer par les plus pauvres.
Le commerce équitable, initialement appelé commerce alternatif ou solidaire est un modèle commercial qui a pour but de rééquilibrer les inégalités mondiales et d’établir une plus grande équité dans le commerce international.
Cette alternative donne aux plus défavorisés des pays pauvres, les moyens de lutter contre la pauvreté, d’améliorer leurs conditions de vie et de renforcer leur autonomie face au marché.
La démarche du commerce équitable est formatrice et également écologique. Elle permet aux producteurs d’acquérir des compétences à la fois techniques et d’organisation. Les producteurs sont sensibilisés à la préservation de leur environnement. Ils ont interdiction d’utiliser des pesticides ou autres substances dangereuses. On leur enseigne le respect de la biodiversité et la protection des ressources naturelles, l’eau, les sols, ainsi que la gestion et le traitement des déchets.
Au sein d’une filière de commerce équitable, les producteurs et les acheteurs mettent en place un véritable partenariat. Chaque partie s’engage à respecter des règles établies selon les grands principes de l’économie solidaire internationale, du respect environnemental, de la protection sociale…
Les principes de l’économie solidaire :
– Les acheteurs s’engagent à payer un prix équitable. Ce prix doit assurer un niveau de vie décent aux producteurs, couvrir les coûts de production et d’exploitation et préfinancer les commandes si nécessaire…
– La relation commerciale établie entre acheteurs et producteurs doit s’inscrire dans la durée.
– Les conditions et délais de paiement doivent être respectés.
– Une aide au financement de projets de développement est assurée avec la création de fonds de développement. Un soutien est apporté à l’innovation, aux projets collectifs, à la gestion de production, à la modernisation des équipements de production tout en respectant les savoir-faire traditionnels)
– Les producteurs sont incités à se regrouper en organisations de producteurs, fréquemment en coopératives.
Les principes environnementaux :
– Les acheteurs aideront au financement des coûts environnementaux et encourageront l’agriculture biologique, des formations à des pratiques de production durables sont dispensées : (permaculture, agroécologie, agriculture biologique,etc)
– Les producteurs, de leur côté, s’engagent à préserver les ressources naturelles, à ne pas utiliser d’OGM ni de pesticides et à s’orienter progressivement vers l’agriculture biologique.
La protection sociale :
– Le Commerce équitable est basé sur le respect des droits fondamentaux et des conditions de travail (lutte contre toute forme de discrimination (religieuses, raciales ou autres), pas d’exploitation des enfants ou de travail forcé, temps de travail réglementé, juste rétribution du travail, maintien et développement des emplois localement, promotion de l’égalité hommes/femmes).
– Certaines associations mettent en place des plans d’actions visant à donner les moyens aux femmes d’accéder au droit au travail, à la propriété et à l’éducation pour son autonomisation et son émancipation .
– Les salariés sont protégés par le droit international du travail (adoption de code du travail, droits syndicaux et sociaux, sécurité, etc.).
– Ils sont assurés de travailler dans des conditions décentes.
La préparation à l’autonomie :
– Les acheteurs apporteront leur soutien aux producteurs ou organisations de producteurs pour la formation, l’aide au développement et les financements de façon à ce que les producteurs accèdent peu à peu à une certaine autonomie. Ils aideront à mettre en oeuvre des projets de développement collectifs qui bénéficieront à l’ensemble de la communauté.
Lors du lavage, séchage, repassage et recyclage de son linge de lit, il revient à chacun d’entre nous de réduire l’impact environnemental, en adoptant un comportement d’utilisation et de fin de vie du linge éco-responsable :
– Ne pas laver le linge de lit trop souvent pour minimiser la consommation d’eau.
– Ne pas laver à plus de 30 à 40°C et avec un cycle court et un essorage réduit.
– Utiliser des lessives écolabélisées ou produits comme le savon de Marseille, le vinaigre blanc ou les noix de lavage.
– Utiliser un lave-linge de classe énergétique faible.
– Préférer le séchage à l’air libre plutôt qu’en sèche-linge.
– Eviter le repassage et à cet effet choisir des matières qui ne nécessitent pas de repassage
– Donner une seconde vie au linge de lit, ne pas jeter le linge usagé mais recycler soi-même ou le donner à des associations qui sauront le recycler.
En hiver, le froid dissuade d’étendre le linge de lit à l’extérieur pour le sécher. On préfère à torts, le faire sécher auprès d’une source de chaleur comme un radiateur. Mais en fait, cela risque de faire monter le taux d’humidité de la maison et d’en polluer l’air. Un taux d’humidité trop haut permet aux moisissures de se développer et aux acariens de proliférer. La qualité de l’air s’en trouve diminuée et le risque d’allergies respiratoires ou d’infections pour des personnes ayant un faible système immunitaire, s’en trouve augmenté.
Les solutions : Des maisons avec une surface suffisante pour faire sécher le linge (si possible une pièce à part) ou faire sécher son linge sur un étendoir près de fenêtres grandes ouvertes, à l’extérieur ou au sèche linge.
Et notre teinture sans produits toxiques, pour votre bien-être
Drap bio
Drap housse bio : Pièce de tissu de la taille du matelas réalisée en tissu bio et destinée à protéger celui-ci.
Drap du dessus ou drap plat bio :
pièce de tissu rectangulaire réalisée en tissu bio. Il protège à la fois le dormeur et la couverture (ou la couette et sa housse de couette).
Enveloppe réalisée en tissu bio qui recouvre la couette pour la protéger. La housse de couette se lave plus facilement que la couette elle-même et est plus légère et moins encombrante, ce qui rend son entretien plus pratique.
Taie d’oreiller bio
Enveloppe réalisée en tissu bio et servant à protéger l’oreiller.
Couvre lit bio
Pan de tissu bio confectionné pour recouvrir et protéger le lit. Les couvre-lits existent dans différentes qualités de tissage et sont réalisés en général dans un tissu bio épais et lourd.
Cache sommier bio
Pièce réalisée en tissu bio masquant le sommier et les pieds et les protégeant de la poussière.
Qu’appelle- t-on parure de lit bio ?
La parure de lit bio est un ensemble réalisé en tissu bio composé de différentes pièces de linge de lit, pour protéger la literie.
Une parure de draps en tissu bio comprend un drap housse, un drap plat et 2 taies d’oreiller.
Une parure de couette en tissu bio se compose d’un drap housse, d’une housse de couette et de 2 taies.